Faire chier son chien sur le trottoir….

On est loin de la pêche avec le choix de gestion des déjections canines mais j’y viens, faites moi confiance!

Faire faire les petits besoin de son chien sur les pavés de la ville c’est une transaction. Je ne suis pas économiste alors pardonnez moi la sur-simplification mais en gros c’est une transaction entre le propriétaire du chien au détriment des autres usagers du trottoir.

Plus précisément, le pas propre échange son désagrément de ramasser le petit tas de chien chien, contre le désagrément de d’autres personnes qui vont devoir esquiver le colis ou encore de passer tous les jurons pour avoir marché dedans. L’heureux propriétaire du cabot gagne sur toute la ligne, il ne lui “coûte” rien d’abandonner là cette bombe. Les autres usagers pour leur parts se retrouvent lésés sans avoir prit activement part à la transaction.

Montréal s’apprête à déverser ses égouts dans le fleuve, en fait ça survient pour toutes les grandes villes quand il y a des orages. Les grandes villes, dans ce contexte de budget serré, d’austérité, ont tout à gagner en “externalisant” les pertes. À leurs façon elles chient sur le trottoirs car pour elle c’est gratuit. Pour les usagers du fleuve et pour les villes en aval il y a une perte. Difficile à chiffre… combien vaut le désagrément de marcher au travers des tas de chien? combien vaut le désagrément de marcher sur un tas de chien?

C’est pareil avec le fleuve, difficile de dire combien nous coûte collectivement à tous “l’externalisation” des problèmes d’égouts de Montréal. Ce que l’on peut qualifier c’est combien vaut un trottoir propre. Je peux demander à tous les piétons combien il serait prêt à payer de leur poche à eux pour que les trottoirs soient exempts des cadeaux de chiens. Sur le même principe je peux me demander combien je serais prêt à payer pour avoir un fleuve avec une qualité d’eau baignable à l’année. De ne pas avoir de piscine. Combien je suis prêt à payer pour avoir un fleuve poissonneux. Combien je suis prêt à payer pour les bélugas ne meurent plus empoisonnés. Ensuite on pourrait se demander, combien d’argent de plus les petites villes riveraines pourraient gagner en profitant d’un plan d’eau aussi propre. On pourrait estimer combien une plage à Québec augmenterait l’offre touristique…

On débarque au milieu du fleuve! Faites moi confiance il y a une plage secrète ici qui apparaît juste à marée basse.

Le fleuve est un plan d’eau tellement beau!!

Finalement quand on pense dans ce sens, on s’aperçoit que les personnes en aval, dont Montréal volent à tout le monde beaucoup beaucoup d’argent.

Là nos amis politiciens vont nous sortir des beaux gros chiffres de combien d’argents ils investissent dans le traitement des eaux. Bravo, mais le traitement des eaux est une forme de paradoxe de la reine rouge: il faut courir pour rester en place. La population du Québec est toujours grandissante, pour garder une qualité d’eau, pas l’améliorer juste conserver les acquis (qui sont insuffisant pour garder des bélugas) il faut sans cesse améliorer nos installation les rendre plus efficaces et traiter de plus grand volume.

Oui dans les années 50 le fleuve ramassait les égouts direct… de 4 millions de personnes. Si aujourd’hui on traite 80% des égouts et qu’on réussi à enlever 60% des déchets dans l’eau… on est au même niveau qu’en 1950. En fait pour vrai on est en bas, car depuis on a renflouer de nombreux milieux humides qui donne de l’oxygène à l’eau, pompe les nutriments (phosphates et nitrates), précipite les sédiments!!!!

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Marais dans les Iles du fleuves

C’est vrai que notre fleuve peut “gérer” ces égouts, sur le même principe que vous pouvez vivre avec certains tas de chiens sur le trottoirs. C’est quoi la quantité correct de tas de chien devant votre porte? Combien de fois par année est-il correct de marcher dans un tas de chien?

C'est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

Un plan d’eau magnifique!

Moi la partie qui me dérange le plus, c’est que c’est normal, on est devant un cas de “shifting baseline” de “déplacement de la mesure de référence”. C’est normal que les bélugas crèvent, c’est normal les algues bleues, c’est normal les marais remplacés par des quartiers résidentiel, c’est normal que des espèces s’éteignent, c’est normal que les écolos pète leur coche sur leurs blogs de pêches.
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C’est ça la base, c’est ça le normal. Le meilleur exemple est les algues bleues. On en a autant, ou plus… on s’en fou chaque années nos lacs deviennent toxiques et c’est normal.
NON c’est pas normal! Ce n’étais pas le cas il y a 15 ans!

C’est désolant… j’ai vu le fleuve s’améliorer je suis juste vraiment triste de le voir abandonné ces dernières années.

Bécancour par le fleuve!

9 Juillet: sortie de pêche à Bécancour une autre aventure! Cette fois on n’a pas du tout comme projet de se mettre à l’eau là mais bien à Gentilly! La descente à Gentilly au bout de la rue des hirondelles est une descente naturelle (plage). Ce n’est pas un problème sauf qu’une fois reculé dans l’eau ma chaloupe est encore en dehors de l’eau: il n’y a pas deux pieds d’eau!
Je me sens pas à l’aise de reculer mon camion complètement dans le marais alors plan B, on va sur la descente municipale de Bécancour qui donne directement sur la rivière. Résultat… identique peut-être même pire. Plan C, la mise à l’eau de la halte routière qui donne direct dans le fleuve Saint-Laurent en face de 3 Rivières. Là on a de l’eau. C’est une autre descente naturelle (plage) mais elle va très bien, le fond est dur. Il n’y a plus de marée à cet endroit alors on peut se stationner directement sur la plage!

C’est un départ. Étape un, on se laisse dériver en montant les cannes. Mathias veut essayer le brochet alors je lui monte une canne avec un leurre souple. Nath elle prend sa Syclops. Presque immédiatement après avoir mis la canne à Mathias à l’eau on échappe une belle bête! Soit un petit brochet ou un achigan… zut c’est plate d’échapper des poissons avant de leur voir la face. Direction rivière!

On remonte la rivière Bécancour!

On remonte la rivière Bécancour!

On a ensuite remonté la rivière Bécancour. Un pygargue juvénile a attiré notre attention, on va lui tirer le portrait. Pendant ce temps je lance une ligne. Apparemment, mon leurre l’a beaucoup intéressé!

Hoooo... tu pêche de même toi?

Hoooo… tu pêche de même toi?

Comme quoi le mouvement est vraiment intéressant! Quelques lancers puis BANG une attaque sauvage! Yes un brochet… heuuu non un doré! Cool! On continue à dériver et c’est au tour à Nath! Bon un brochet!!! On le remet à l’eau (oups pas de photo).
J’ai eu oui dire que la Bécancour contenait du masky et Nath n’en n’a jamais vu. On essaie un peu de traîne en remontant le courant. En même temps on fait un peu de tourisme! Après une demi-heure de remonté BANG sur le gros poisson nageur à Nath! Cool! C’est pas si gros, un petit masky? Nope un autre doré! Hey bien!

Arrivé au pont de la 132 on redescend, d’abord un peu à la traîne puis en ciblant quelques structures pour des lancers. Je lance mon nouvel ami, une slug le long d’un arbre tombé à l’eau. Une attaque fulgurante! Un achigan! Une belle palette, pas un trophée mais bien du plaisir! Elle aussi retourne à l’eau!

Achigan!

Achigan!

Après ce fut un retour à la maison. Je ne connais pas beaucoup le fleuve dans ce coin là et malgré que j’ai Navionics pour la navigation je ne veux pas rentrer de nuit pour rien.

Retour avant la nuit!

Retour avant la nuit!

C’est toujours plaisant de découvrir des nouveaux coins comme ça! Passer une belle journée et de voir un peu de poisson! Pour moi ça c’est 100% de succès!

Deux dorés de gardé

Deux dorés de gardé

Le port de Québec va s’agrandir… 

À Québec si vous avez essayé de pêcher le fleuve, vous vous êtes frotté au port de Québec. Expulsion du bassin Louise, impossibilité d’accès sur de grande zone et débris industriel de toute sorte.


Le port de Québec c’est ce qui nous prive de la pleine jouissance du fleuve à Québec. Toutes les grandes villes du monde redonnent l’accès à l’eau à leurs citoyen (Montréal et Toronto entre autre). Le port de Québec va dans le sens inverse.

Notre fleuve n’est pas qu’un autoroute pour bateau.

L’agrandissement veut se faire dans un habitat du doré. J’en connais une barge qui pêche pile là. Je sais aussi qu’il se cache là des concentrations de bar rayés, je sais aussi que c’est un aire d’alimentation pour l’esturgeon noir épuisé après la fraie dans les rapides Richelieu.

Mais si vous pêchez ce coin là vous devez vous mettre à l’eau dans d’autre villes, car le port de Québec aime mieux laisser ses rampes de mise à l’eau inoccupée plutôt que de nous laisser utiliser le fleuve. Voyez la blague, partir de Québec, faire 30 minutes de routes, pour faire ensuite 30 minutes de bateau pour venir pêcher devant chez vous!!!!

Le port de Québec ne veut pas de pêche, ne veut pas des canots à glaces, ne veut pas appliquer les lois Québécoises (en matière d’environnement surtout), requiert que des citoyens tests l’air à leurs frais et ensuite conteste les résultats quand on y découvre des produits dangereux, le port de Québec a beaucoup d’espaces délabrés, souillé et peu/pas utilisés (allez faire un tour à la sortie de la Saint-Charles, côté Daishawa, ou encore ce bateau amarré depuis 5 ans… on voit qu’ils manque d’espace), insiste pour travailler sans le regard de la population (destruction d’un parc de nuit pour en faire un stationnement, création de silos sur le boulevard Champlain)… Et j’en oubli!

Arrête de paniquer Rémi on va être consulter… (alerte cynisme, sarcasme) selon leur document: ÉBAUCHE DE LIGNES DIRECTRICES POUR LA PRÉPARATION D’UNE ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL. L’objectif de la consultation c’est que toutes les parties aient compris le projet: “L’objectif général d’une participation significative du public est atteint lorsque les parties comprennent clairement le projet”. D’ailleurs allez lire le tableau récapitulatif à la fin vous allez voir que rien qui ne vient des citoyens n’a d’impact sur l’évaluation environnementale. En fait… quand on lit cet document (très désagréable à lire, un dictionnaire est un page-turner à côté de ça) c’est assez clair que l’étude n’évalue que l’aspect environnement.

Le port de Québec c’est combien de jobs au juste? On veut vraiment que le pétrole transit par le centre ville de Québec? Du vrac liquide… c’est certainement pas du jus de pomme qu’on va expédier par là tabarnack!! Un Lac-Mégantic à Limoilou?

Avoir des plages, de la locations d’embarcation, un board walk ce serait combien de jobs? Avoir ces accès au fleuve “combien plus riche” on serait? Combien de touriste de plus? Pour moi, ce serait un avantage important. Pour le tourisme ce serait un atout incroyable. 

C’est ridicule, RIDICULE. Pendant ce temps on ferme les quais ailleurs sur le fleuve, les accès sont réduits, monté en prix. On ramasse le sable dans la voie maritime pour aller ensevelir les habitats des poissons (lire les études sur les ensablements suites aux dépôts de sédiments, on dit que les poissons évite la zone… quel euphémisme pour dire qu’il n’y a plus de poisson où il y en avait avant). 

On vous vole votre fleuve! En fait quand l’eau du fleuve devient salé vous avez même plus le droit de pêcher au delà de quelques mètres des berges. Pas de pêche en haute mer permises au Québec. You are not welcome on Canada property!!!

Le fleuve, dont 60% des Québécois sont riverains, est le coeur du Québec. C’est l’axe du Québec: Montréal/Trois-Rivieres/Québec. C’est notre histoire, c’est notre point de rassemblement.

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/447341/port-de-quebec-quebec-laisse-le-federal-evaluer-le-projet

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/08/12/006-port-quebec-agnes-maltais-etude-environnementale.shtml

Un jour on va faire le chemin inverse c’est certain… la question c’est qu’est-ce qui va nous rester avant qu’on ait envie de revenir.

Retour au Chalet!

Pour la suite des vacances (début Juillet), on retourne à notre chalet avec mon fils et deux de ses cousines. Au programme de la chaloupe, le fleuve et des barbecue le soir! Avec les enfants, ce n’est pas une bonne idée de pêcher intensivement. On alterne donc entre pauses sur les plages et session de pêche.

On débarque au milieu du fleuve! Faites moi confiance il y a une plage secrète ici qui apparaît juste à marée basse.

On débarque au milieu du fleuve! Faites moi confiance il y a une plage secrète ici qui apparaît juste à marée basse.

Les cousines ont déjà pêché, pas besoin de leur montrer la base.  Comme elles n’ont jamais été initiées au fleuve, la taille des poissons est impressionnante pour elles! Les petits barbus c’est des gros poissons!

La pêche c'est difficile! Vous trouvez pas qu'ils font pitiés?

La pêche c’est difficile! Vous trouvez pas qu’ils font pitiés?

J’en ai gardé un lot pour faire fumer! ! J’ai pas mal trouvé ma recette pour fumer le barbue! Il faut des barbues d’environ 18 pouces, on garde la peau sur les filets, et des mélanges d’épices tout prêt! Facile, rapide et délicieux! Pas de saumurage, simple, simple, simple…

Miam! Barbue fumée!

Miam! Barbue fumée! Red-Hot, Épices Grec, Piments forts… 

Évidement ce qui a été le plus apprécié par les enfants c’est les plages. Ça nous a apporté à de nouveaux endroits… on surveilles les structures sur le sonar. C’est en explorant ça qu’on a découvert un nouveau spot! Yes! On a sorti 4-5 doré de cet endroit! C’est une structure discrète: un grand plateau près de l’eau profonde. Pas une pointe, pas de belle structure rocheuse, les poissons ne sont pas avant ou après les talus mais bien confortable au centre du plateau.
Étrangement il y a deux tailles de doré: trop petit ou exactement 15 pouces. On se demande si les filets commerciaux ne capture pas au delà de 15 pouces justement… (ok je suis peut-être parano)

les 3 keepers sont identiques!

les 3 keepers sont identiques!

Un moment favori dans la journée des enfants fut de retourner au quai à la nage! Tant qu’à attendre que je sorte la chaloupe!

Les enfants revenaient au quai à la nage.

Les enfants revenaient au quai à la nage.

Les journées sont longues mais les enfants ne sont pas pressés pour autant de rentrer!

Les journées sont longues mais les enfants ne sont pas pressés pour autant de rentrer!

En fin de compte on a pris quelques achigans, quelques laquaiches, des dorés, des perches blanches (peu) et évidement du barbue! Le meilleur s’en vient mais le fleuve commence à payer un peu plus!

 

Une sortie aux brochets!

Ça faisait longtemps que je voulais apporter ma blonde dans un bon lac à brochet. Bon mon niveau de bon lac à brochet n’a pas besoin d’être très élevé! Ce qui est bien c’est de lancer beaucoup de quincaillerie et les attaques brusques! En montant voir mon père, il m’aiguille vers un lac qui correspond précisément à ça: brochet, perchaude et facile d’accès! C’est parti!
On pêche les bords, le but étant de lancer le plus près des obstacles possible pour y faire réagir les brochets. De l’expédition il y a moi, ma blonde et la blonde à mon père Édith. Il y a un fort vent, alors impossible de juste se laisser dériver comme ça, ça demande du pilotage ou d’être à l’ancre. On commence par se mettre à l’ancre dans une baie, le temps de monter les cannes, placer les trucs dans la chaloupe. Édith brise la glace avec un brochet qui attendais dans quelques pouces d’eau sous un arbre! Yes!

On puise un premier brochet

On puise un premier brochet

Ensuite on explore, comme j’ai dit c’est une exploration active. Les brochets ne se trouvent pas dans le fond des baies mais près de l’eau profonde. On prospecte alors davantage les quais là où le lac est développé et les grands arbres tombés dans l’eau là où les rives sont sauvages.
Les prises sont assez régulières toutes relativement petites pour des brochets (18-22 pouces) mais très agréable à prendre! Des couples de tyran tri-tri habitent chacunes des baies pour notre plus grand plaisir! Ces oiseaux insectivores sont agréables à observer.
Édith fini par voir “pleins de petit poissons” suivre nos cuillères. De la perchaude! On s’arrête pour dîner et pour en inviter quelques unes pour le souper. Assez rapidement on en a une belle quantité, mais les belles sont rares!

Le devant de la chaloupe permet plus haut et de bien voir dans l'eau

Le devant de la chaloupe permet plus haut et de bien voir dans l’eau

Allez on reprend, les filles gagnent en expérience et elles commence à être bonne pour lancer les leurres sur les structures. Comme je pilote, je n’ai pas beaucoup l’occasion de pêcher. Les embrayages et débrayages continuels ne font pas un super candidat à la pêche à la traîne.  J’ai donc monté un leurre souple de type Slug pour le brochet (montage texas). Une technique que je n’ai jamais essayé. Cette ligne pouvait facilement être négligée, durant les pause je la maniait, durant les avancées de la laissait traîner à l’arrière.
J’ai du la lester car elle ne coulait pas assez vite à mon goût mais autrement ça semblait bien marcher. Les mouvements donnent vraiment l’impression d’un poisson agonisant.

Un oiseau a attiré notre attention sur les rives. Un bihoreau! Wow! C’est un oiseau magnifique, souvent discret! On prend le temps de prendre quelques photos!

Un bihoreau!

Un bihoreau!

J’ai finalement réussi à faire venir 3 fois un brochets sur mon montage, pas très gros, mais je n’ai pas réussi à le ferrer. Un peu trop anti-accrochage quand ça accroche pas le poisson! Je suis quand même heureux de l’expérience!

Dans ce genre de pêche à lancer près des obstacles on reste pris dans les arbres, les quais, les arbres submergé. En approchant un arbre submergé pour sauver le leurre à Édith on a lever un petit brochet! On l’a vu s’enfuir dans l’eau très clair. Après avoir dépris le leurre, je prend une canne, un spinner bait et je lance vaguement dans la direction de sa fuite. Bang! Un petit brochet. Je sais pas si c’est le même mais j’aime croire que c’était bien le cas!

On pêche principalement au lancer

On pêche principalement au lancer

Les leurres de la journée furent la classique syclops qui se lance super bien pour Nath, Storm WildEye Live Perch pour Édith qui imitait à perfection les perchaudes du lac… et moi quand j’ai pris le temps d’en prendre quelques uns ce fut un spinner bait noir.

Brochet à Édith!

Brochet à Édith!

On total on a embarqué une douzaine de brochet dans le bateau. C’est une pêche très différente de ce que l’on fait au fleuve. Les filles ont adoré! Yes! On a gardé un brochet pour la table et quelques perchaudes… ce fut un copieux souper!

Le souper!

Le souper!

Première visite du Lac-Saint-Pierre

J’ai fait faire des travaux sur ma remorque (qui va avoir besoin bientôt du travail d’un soudeur): de nouveaux pneus et l’entretien des bearings! Ce qui fait que je suis maintenant en confiance pour la promener. Première destinations, un lundi, le Lac-Saint-Pierre. Mon objectif premier est de me familiariser avec le plan d’eau, mon second est de trouver où niche les hérons pour les prendre en photo et mon troisième est pêcher!

En premier trouver les descentes pour se mettre à l’eau via la carte allons pêcher. Mon choix s’arrête sur Notre-Dame de Pierreville sur la rivière Saint-Françcois. J’inclus un deuxième et un troisième choix… on ne sait jamais!

Arriver sur place, c’est facile à trouver dans un très beau petit village, une belle mise à l’eau avec un quai pour nous aider à embarquer. Super! Au départ sur la rivière c’est très beau, on trouve rapidement un talus où niche des hirondelles. Pas le temps de sortir de la rivière que c’est l’envol d’un cormoran puis les canards… pour les oiseaux on ne s’est pas trompé!

Envol d'un cormoran

Envol d’un cormoran

Premier contact avec le fleuve… heuu le Lac-Saint-Pierre, pardon! Woooaaaa!  Je suis habitué aux grands plans d’eau en naviguant le fleuve mais le Lac-Saint-Pierre c’est quand même quelque chose.

Lac-Saint-Pierre d'huile... c'est grand!

Lac-Saint-Pierre d’huile… c’est grand!

On perçoit de l’activité sur les hauts fond, on s’approche, j’essaie quelques lancers en pensant à des brochets ou des achigans. Ce sont des carpes sur la fraie!

carpes sur la fraie

carpes sur la fraie

Directions les îles. Bon, ce n’est pas un post de nautisme mais les îles de Sorel ca flash vraiment. Pleins de chalets, accessible uniquement par l’eau, les canaux servent de rue… vraiment cool! On se croirait dans les bayous de la Louisiane (encore que j’ai jamais vu les dit bayous…). Ça mérite la visite!

On se promène dans les canaux!

On se promène dans les canaux!

C’est dans ces canaux qu’on trouve une grande aigrette! Elle jouait a cache cache dans les joncs alors le temps que Nath prennent une photo qui a de l’allure je sors un petit brochet. Pas de photo, ma photographe attitrée étant occupée avec la dite aigrette!

Grande aigrette

Grande aigrette

Ensuite on a remonté des plus petits canaux. Paruline Jaune, Pygargue, hirondelle…. super… mais les canaux se referme… selon le GPS il en reste pas trop long à traverser et on débouche de l’autre côté. Ça a marché mais disons que j’ai abusé un peu. Il y a des traces de moteurs au fond de l’eau mais je suspecte que c’est du monde pour chasser le canard l’automne!

Les canaux se referment parfois!

Les canaux se referment parfois!

Après on va sur le grand lac dîner et dériver un peu pour le doré. J’en ai pris un petit, limite un keeper: remis à l’eau pareil, allez va grandir! Puis déjà le retour. Bref, je n’ai pas pêché beaucoup, on a surtout exploré mais j’ai bien aimé mon expérience. C’est un superbe plan d’eau! On a pas observé de nid de hérons visible de l’eau mais quand même on en a vu beaucoup!

C'est le retour!

C’est le retour!

Fleuve difficile 20-21 Juin

La première fin de semaine de vacances on s’est embarqué sur le fleuve comme d’hab pas loin du chalet! La pêche en Juin dans le coin de Leclercville est toujours un peu difficile pour moi. Je ne sais pas où trouver les dorés et mes spots qui vont produire en août ne produisent pas encore.
On m’avait conseillé de chercher les dorés à terre le long des roches et structures.

Pêche dans les roches!

Pêche dans les roches!

Bien qu’on y a vu de l’activité en surface (laquaiche sans doute) les dorés eux n’ont pas été coopératifs! J’ai accroché quelques fois avec la chaloupe en descendants des rapides, mais rien de brisé!

On a aussi essayé des dérives dans des secteurs qui vont devenir herbeux à la fin de l’été. Ça m’a permis de récolter une perche blanche.

J’ai voulu revenir à des valeurs sures, à l’ancre dans la baie de Leclercville pour la perches. Ce n’est pas une conclusion scientifique mais mon spot à perche blanche dans la batture de Leclercville est maintenant bordé par les engins de pêche d’un pêcheur commercial. Je bouille en dedans de cette compétition déloyale…

D’ailleurs je pensais qu’ils n’avaient plus le droit de garder le doré et autre espèces sportives… mais j’ai lu le plan de gestion du doré (point 6.1.3) qui y détaille la pêche commerciale: elle est toujours pratiqué entre le pont Laviolette  et l’ile d’Orléans. . On y parle de 12 tonnes de dorés sorties chaque année du fleuve… si on considère 1kg (2.2lbs) par doré en moyenne c’est 12 000 dorés sortis à la pêche commerciale!!! Les pêches que je connais dans cette zones sont concentrées en quelques points seulement qui coïncident avec les rares accès publiques de la rive sud du fleuve (Leclercville, Saint-Pierre les becquets et le quai de Saint-Angèle). Je sais pas combien de dorés par pêcheurs sont conservés par année en moyenne… j’estime que c’est facilement équivalent à  500 pêcheurs (la majorité n’ayant pas de bateau). Je serais curieux aussi de connaître le taux de mortalité des “rejets” (25 tonnes par année). J’ai des raisons de croire qu’il y a une mortalité significative associé à cette pêche… Ce tronçon de fleuve est celui qui a vu ses populations de dorés jaunes chuter le plus drastiquement (voir 8.9 dans le plan de gestion du doré).

L’intérêt de cette pêche commerciale pour l’économie Québécoise est négligeable. Quand on regarde la valeur des autres espèces (dans laquelle on cache le doré, mais aussi la carpe pour ses œufs, les barbues, les perches blanches etc.) on voit que c’est un minuscule 380 000$ par année (statistique de pêche commerciale en eau douce). Si on se réfère toujours au plan de gestion du doré pour la pêche sportive on peut y lire:
“La place qu’occupe la pêche au doré au Québec est très importante. On estime que les dépenses associées à la pêche au doré se chiffraient à environ 233,5 M$ en 2008” soit près de 1000 fois la pêche commerciale!!!

Quand on pense que 60% des Québécois vivent à moins de 10km du fleuve la pêche commerciale au doré m’apparaît comme une relique d’une autre époque et un affront aux pêcheurs sportifs.

Mais bon trêve de chialage! La température a été merveilleuse, l’eau du fleuve était belle, pas un once de vent!

Un fleuve d'huile!

Un fleuve d’huile!

On a adoré notre fin de semaine même si elle était faible en poisson! Anyway, quand la pêche est difficile c’est là le vrai défi de la pêche! Si c’est toujours facile… ça finirait par être platte!!! D’ailleurs ce n’est pas pour rien que les espèces les plus difficiles (saumon, maskinongés) sont souvent l’objet d’une grande passion! On a varié nos techniques, on a explorer notre coin!

C'est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

C’est de la difficulté que vient le vrai plaisir de la pêche!

 

Début saison de pêche 2015!

Ma saison de pêche a commencée tôt… étrange pour des premières nouvelles en Juin, mais je commence à pêcher le fleuve dès la fin avril!

L’hiver laisse encore ses traces, les arbres sont dégarnis.. Le temps parfait pour envahir les plages et s’attaquer aux perches blanches!

Enfants Deschailloons

Des enfants à la plage c’est toujours un succès!

Elles sont très coopératives et facile à prendre! Plus élancée que les perches d’automnes elles font quand même d’excellent repas. C’est une sortie familiale par excellence!

Ensuite, bien, les autres passions, la chasse, le jardinage, les champignons, les tâches…

photographier les oiseaux durant la migrationa

photographier les oiseaux durant la migration

Je suis donc moins actifs durant le mois de mai. Ce qui ne m’empêche pas de sortir quelques belles perches au chalet.

La pêche dans des conditions difficiles

La pêche dans des conditions difficiles… Rouxblanc est toujours de bonne compagnie.

Dans les tâches, il faut dé-hiverniser la chaloupe. Un ménage, on range la toile d’hiver, on se débarrasse du matériel brisé.

J’ai envoyé la remorque au garage pour changer les pneus, faire entretenir les bearings (qui étaient piqués!). Maintenant la remorque peut faire de la route (bon elle serait du aussi pour de la peinture et peut-être quelque entretiens en soudure). J’ai changé la corde de l’ancre.. On démarre les moteurs, on fait rouler ça dans un baril… et on va tester ça sur le fleuve!

Ça marche super bien! Tant qu’à être sur le fleuve on a essayer un peu la pêche mais mes spots d’été étaient déserts. En fait j’ai toujours de la misère à trouver le doré en début de saison.

On retourne au chalet après une belle journée sur le fleuve

On retourne au chalet après une belle journée sur le fleuve

J’ai demandé quelques conseils sur des groupes de pêches… maintenant j’ai juste hâte d’aller essayer ça!
Un merci particulier à Frédéric Nadeau qui m’a aiguiller, toujours super généreux en conseil! On verra si ses conseils me portent fruit!

La pêche approche…

La pêche approche, je n’ai pas pêché sur la glace cet année, je ne suis pas un fan. Présentement je suis à faire mes emplettes, on visite cabelas, luremaking, bassproshop, ebay… et j’en passe. Ça donne des idées!

Entre toutes ces dépenses ça vaut la peine aussi de mettre un peu d’argent dans quelque chose de plus abstrait… les associations de pêcheur.

Moi j’appuie entre autre APSQ: http://www.apsq.ca/Adhesion.aspx

L’accès doit être facile pour tous, les jeunes, les moins jeunes. Il y a de l’eau partout au Québec, je trouve ça navrant que ce soit si difficile d’avoir accès aux plan d’eau (non payant). Moi je n’accorde pas une grande importance à rapporter ma limite, mais j’aime pêcher souvent. Souvent veut dire près de chez moi, près de chez moi veut dire avoir des accès public!

Ceci dit ce n’est pas la seule association qui nous défend Une nouvelle à Lévis http://aplevis.com/ et le monument ici http://fedecp.qc.ca/accueil.

Je sais pas si vous êtes comme moi, mais moi j’ai un cellulaire intelligent. Un modèle waterproof en prime! Pas besoin de vous dire que c’est un outils très pratique pour moi durant mes excursions de pêche (et de chasse)! Cartes, Cartes bathymétrique, tables des marées, météo, communication…

Le problème d’utiliser son cellulaire comme GPS pour naviguer c’est que l’écran draine la batterie vitesse grand V. Si vous allez dans le bois et que fiston s’en est servi au restaurant pour jouer à des jeux… zut pile morte. Mais il y a une solutions pas très cher, des batteries pack! C’est des grosses piles “USB” qui peuvent recharger votre cellulaire, le mien environ 5 fois! Il y en a dans toutes les gammes de prix mais c’est simple, facile et ça permet de recharger aussi les appareils photos.

On peut aussi utiliser le 12 volts de la chaloupe elle même… mais ça ne marchera pas à pied, ni au resto! C’est disponible dans tous les magasins et ça fait la job!!
Bonne pêche!

Braconnage d’esturgeons dans mon secteur de pêche!!! Grrrrrr!!!

Réseau de braconnage démantelé!

http://ici.radio-canada.ca/regions/mauricie/2014/10/22/005-braconnage-esturgeons-jaune-saisie-centre-du-quebec-ministere-faune.shtml

Un très très gros bravo aux gardes chasses qui malgré les coupures parviennent à attraper ces joueurs qui se cachent dans un très grand territoire!

Mais ce braconnage ouf que c’est enrageant!!

moi pas content

moi pas content

Au moins 1250 esturgeons de pêcher illégalement, qui implique 10 pêcheurs d’esturgeon commerciaux! Pour donner une idée c’est 10% des prises officielle au Québec (qui sont un peu moins de 12 000 esturgeons par année);

J’espère, que les 10 pêcheurs commerciaux vont voir leur permis de pêche commercial révoqués.

D’autre détails dans le journal de Montréal. Ils soulignent le problème de tracer les poissons. Ils ont un système de tags que je pensais plutôt efficace…

à lire ici:
http://www.journaldemontreal.com/2014/10/22/huit-tonnes-de-poissons-pechees-illegalement-vendues-legalement

8 tonnes au total d’esturgeon, on peut imaginer donc 4 tonnes de viandes, donc 3000 kg d’esturgeon fumé on arrive dans le 120 000$ de viande d’esturgeon…

Une personne sur Facebook a suggéré au minimum de leur donner un casier criminel. Pas bête comme idée, d’ailleurs on a pas des lois contre les bandes criminelles? C’est un groupe organisé d’opérations criminelles… je dis ça de même!

Une autre province (il me semble que c’est l’Alberta mais je retrouve plus…) a commencer à demander dédommagement en plus des amandes. Techniquement c’est une richesse collective qu’ils volent! Si vous voulez des millions de $$ à la banque (faut mettre l’argent dans un sac en juste avec des signes de $$$ dessus c’est important), en plus des accusations, des amandes et tout, on va vous demander de redonner les millions que vous devez!!!

Ils ont volés des esturgeons, ils ont donc réduit la nombre d’esturgeon dans la population c’est autant d’esturgeon qui ne sont plus disponible (opportunité perdu, donc baisse de qualité) pour la pêche sportive. C’est autant de spécimens que l’on doit réduire du prélèvement légal (commercial et sportif) pour rester dans nos calcul de pêche durable.

Donc un esturgeon vivant adulte ça vaut combien à remplacer? Je pense que pour ensemencer équivalent 1250 esturgeons adultes on parle de très très grosse sommes d’argent. Des sommes qui vont faire paraître le 400 000$ d’amande comme une entrée bien modeste devant ce plat principal!!!